Nous savons tous que la prison au sens institutionnel du terme est un lieu d'emprisonnement, de condamnation...,et qu'elle est là afin que le détenu purge sa peine dans des conditions appropriées. Nous pouvons parfois nous faire une image très approximative de celle-ci du fait que les médias nous en font une représentation de manière très brève. En effet, ceux-ci nous la représente la plupart du temps de façon très négative. Ils se basent sur des faits d'actualités ou sur des faits historiques.
Nos connaissances de ce lieu ce limite à la lecture des journaux ou des livres... et à ce que nous pouvons percevoir par le monde de l'audiovisuelle. Néanmoins, il faut rappeler que la prison est un enfermement total sur le monde extérieur et sur soi-même.
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La réinsertion sociale d'un condamné est un fait qui recommande beaucoup de patience et de persévérance. En effet, plusieurs personnes sont présentes tout au long de la peine du condamné afin qu'ils puissent les soutenir moralement et psychologiquement. La réinsertion s'établit progressivement par le biais d'intervenants extérieurs et de personnes spécialisés dans la réinsertion sociale de détenu après une peine.
Des intervenants culturels interviennent au sein des prisons afin que les détenus se développent à tous les plans, que ce soit mental, physique social et/ou spirituel. Les intervenants culturels choisissent d'intervenir auprès des prisons pour échanger et communiquer sur leur métier. Ils transmettent l'art auprès d'un public en situation d'exclusion. La majorité de la population n'a pas reçu d'éducation culturelle ou artistique donc le niveau scolaire est souvent très faible et c'est au moment de l'incarcération que la personne fait le choix ou non de participer à une activité socioculturelle. Pour beaucoup de personnes incarcérées, la prison peut être l'occasion d'une première rencontre avec l'art ou la culture. Dans ce cas, l'intervenant se place dans le rôle de passeur afin qu'il transmette son savoir-faire auprès de la population carcéral. Il se place alors dans une démarche de médiation.
Le terme médiation peut se substituer à celui de relation. Il renvoie tout d'abord à la notion de division et donc à une opération qui consiste à réduire l'écart et à concilier ou à réconcilier des personnes ou des parties. Dans notre cas, les activités socioculturelles se présentent comme un dispositif médiateur permettant de réduire l'écart creusé entre la société extérieur et le monde clos de la prison. L'intervenant se place donc comme médiateur humain et il sert d'intermédiaire entre deux mondes et contribue ainsi à transmettre des informations dans le temps et dans l'espace.
-Sensibiliser et rééduquer l'opinion publique sur le monde clos de la prison
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La délinquance y est quasi-minoritaire et les crimes de sang peu nombreux. Toxicomanes, étrangers en situation irrégulière et délinquants sexuels et malades mentaux représentent un pourcentage important de la population carcéral.